vont nous rendre fous!

Et voilà maintenant l'apparition du bulletin bonhomme sourire au niveau secondaire!



Montréal
École secondaire: des bulletins sans notes apparaîtront dès septembre
Presse Canadienne (PC)
04/07/2005 05h45
Dès l'an prochain, il n'y aura ni notes, ni évaluations des connaissances dans les bulletins des élèves du niveau secondaire à Montréal, en vertu de l'implantation de la réforme.
Le bulletin s'étalera dorénavant sur cinq pages et les professeurs ne donneront plus de note sur 100. Ils devront plutôt dresser un bilan après un cycle de deux ans d'études; c'est à ce moment qu'ils décideront si l'élève passera ou non au prochain cycle.

Selon le langage aride du Bulletin institutionnel de la Commission scolaire de Montréal, les enseignants jugeront comment les adolescents construisent leur conscience citoyenne à l'échelle planétaire, réinvestissent leur compréhension de textes ou interrogent les réalités sociales dans une perspective historique.

Le président du Comité central des parents de la CSDM, Claude Bouchard, dénonce d'ailleurs l'usage de ces termes qu'il croit alambiqués pour les parents. Cependant, il croit qu'en général, l'initiative a du bon. Contrairement au bulletin du primaire, l'accent n'est pas mis sur les controversées compétences transversales; il y a aussi de l'espace pour les commentaires des enseignants.

Dur dur d'être parent et étudiant dans ce système

Comment tu veux savoir si ton enfant progresse bien !!! tu vas le savoir dans deux ans.... puis si le prof peut pas le blairer ton enfant... il se passe quoi !!!


COMPLÈTEMENT RIDICULE !!!!

Non Loulou - tu le sais pas 2 ans après - puisque les enfants ne vont plus doubler sous peine de pénalité à l'école...


Et là avec la grève des profs - finis les commentaires des profs qui t'aidaient à comprendre la profondeur des bonhomme sourire qui font office de notes - fini! c'est la grève - pour le bien de nos enfants.... évidemment....

Je suis tellement exaspérée du système scolaire où tout est centré sur les besoins des syndicats, des besoins financiers des commissions scolaires, des horaires du concierge... mais vraiment RAREMENT sur notre enfant - qui lui est fondamentalement un enfant mal élevé, né d'une famille dysfonctionnelle... de parents indifférents!


Entéka...

Moi et Luc qui avons toujours travaillé dans le milieu scolaire... bien nous avons convaincu Philippe de placer Marc-Antoine dans une institution privée !!!

Je n'aurais jamais cru en arriver là ! et au primaire en plus !

Quand Phil et Sophie ont fait son inscription, j'ai contacté via courriel la directrice et lui ai expliqué que M.A. avait de fortes possibilités de perdre sa maman. Tu aurais vu la réponse de la directrice des Mélèzes. Sa compassion, sa promesse de bien entourer notre petit amour, de lui offrir tous les services disponibles pour lui faire un milieu des plus sécurisants et consolateurs...

Bien dans les écoles publiques maintenant, les profs n'ont pas le temps de veiller sur un petit enfant qui vit des choses aussi pénibles car tout le monde est mélangé - les doués, les Troublés affectifs, les déficiens légers, etc.... La pauvre a tout son petit change pour tenir le fort ! Et les services connexes... ben on en parle même pas !

M.A. sera déposé le matin avant son travail - il est accueilli - son travail scolaire vérifié -
Il y a une petite cafétéria pour les 5-6 ans qui sont servis à la table.

Une fois rendus à 7 ans ils sont dans une autre cafétéria avec comptoir !

après l'école - il y a période de jeux - puis travail scolaire selon l'âge - puis encore période de jeux jusqu'à l'arrivée du parent qui vient de finir de travailler

Bien entendu tu payes pour tous ces services... mais à un moment donné... faut se priver sur des gâteries pour le bien-être de Marc-Antoine !

Tu devrais voir les classes et l'implication des professeurs et des aides... Évidemment qu'ils n'ont pas d'enfants en très grandes difficultés comme au public... donc ça fait un milieu plus "égal".

Le public c'est rendu un vrai bordel ! pis on parle pas des programmes qui n'en finissent plus de changer d'un bord et de l'autre !

Pauvres enfants ! Pauvres professeurs ! Pauvres parents (en fait ceux qui s'occupent de leurs enfants car il y en a qui s'en contrefoutent complètement !

Alors notre tit-namour va faire son entrée en septembre en maternelle !!! Il a ses petits habits... trop mignon ! Pas de chicane à savoir ce qu'on met ce matin là ! L'affaire est réglée !

Ben tu vois les parents aussi abandonnent l'école public! Et moi je subventionne les écoles privées à 60% - tout en n'ayant aucunement les moyens d'y envoyer mes 2 enfants. Dans mon coin les écoles privées coûtent environ - disons 4000$/an plus plus - dépendant des activités choisies.


Il est urgent de cesser de subventionner l'école à 2 vitesses qui va favoriser encore plus les bien nantis - en tout cas - surement pas les subventionner à 60% - et remettre des sous dans le public. Les classes de 37 ou 38 élèves de 15 ans- dont plusieurs en difficulté c'est très rebutant pour les profs.

Les profs tombent en burn-out les uns après les autres - ou quittent durant l'année. Au secondaire - ma grande fille a changé de prof de math 7 fois, d'anglais 3 fois. La prof de physique a cessé d'enseigner 2 mois avant la fin (un moyen de pression contre les enfants qui n'écoutaient pas (je vous ai dit que ma fille a coulé son cours de physique?)

Bravo pour MA - qui lui aura les attentions et les services qu'ils devraient tous avoir!

l'égalité des chances n'existe plus alors, c'est pas normal

ca m'a l'air pire qu'en France

Je dirais que c'est assez récent... les conditions d'enseignements doivent baisser depuis une dizaine d'années - je sais pas trop. Mais je suis témoin - avec une fille qui entre en première année du secondaire et l'autre qui entre en dernière (équivalent de la 8ième et 12ième année de scolarité... Lycée???) que c'est rendu épouvantable - et encore - je vis dans un secteur économiquent très avantagé et l'école est petite (environ 500 élèves) - donc des conditions optimales en plus!

Est-ce ainsi en Europe - près de 50% des jeunes abandonnent les études avant d'avoir reçu le diplome minimal (11 années d'enseignement)?

l"ecole est obligatoire jusqu'a 16 ans ici, mais je pense que les 4/5 voir davantage continuent les cours, même en apprentissage ...